Le Parc Antonin Poncet accueille le cabinet de « Curiosités » par Le Gentil Garçon



Photo © Le Gentil Garçon

C’est un voyage au cœur des collections de 6 musées lyonnais que Le Gentil Garçon propose au travers de son installation «Curiosités». Dans le cadre de la rénovation complète du parc Antonin Poncet, LPA a souhaité intégrer une œuvre d’art créée par un artiste lyonnais. Inspirée des cabinets de curiosités, forme annonciatrice des musées d’aujourd’hui, cette œuvre invite le passant à découvrir des collections d’objets de toutes natures, parfois hétéroclites, traduisant une conception à la fois encyclopédique, scientifique, esthétique et parfois même fantaisiste du monde.

En avant-première, un entretien exclusif avec Jeong Hwa Choi

Les Amis de la place Antonin Poncet consacrent, cette année, leurs recherches historiques sur l’Arbre à Fleurs ou « Flower Tree » installé sur la place à l’occasion de la Biennale d’art contemporain de Lyon de 2003.

Nous avons eu la chance de nous entretenir tout récemment avec l’artiste et à la question « Connaissiez-vous Lyon avant d’être approché par l’équipe de la Biennale ? », Jeong Hwa Choi nous a répondu…
« Je n’avais pas eu le temps de faire beaucoup de recherche sur la ville de Lyon et je m’imaginais une vieille ville industrielle. Mais, après plusieurs séjours à Lyon, j’ai décidé de participer à la Biennale d’art contemporain de 2003 et, à dire vrai, j’avais ensuite hâte que ma sculpture soit exposée. J’ai trouvé la ville de Lyon belle, pleine de vie et en harmonie entre son environnent et sa culture. Je savais que l’Arbre à Fleurs participerait à cette harmonie. »

Rendez-vous en septembre pour découvrir notre 4ème cahier historique consacré à l’Arbre à Fleurs et une belle exposition, sur la place, sur le thème « 30 ans de Biennales d’art contemporain à Lyon ».

Un beau travail

Voilà une belle journée !
Onze étudiants en Master 1 de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon ont rendu leur copie. Ils ont réinventé la place Antonin Poncet…
Bravo à eux !
Deux projets — le projet CLOÎTRE et le projet ESPLANADE — nous ont été présentés. Ils sont magnifiques tant par leur sérieux que par l’élan qu’ils suscitent…
À très vite pour découvrir ces réflexions en images…

Rendez-vous le 1er juin à 10h



Vous le savez peut-être…
A l’initiative de notre association, une convention a été signée avec l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon (ENSAL) et le Groupe La Poste.

Une dizaine d’étudiants en Master 1, pilotés par Jana Revedin (www.revedin.com), professeur invitée à l´ENSAL, étudient depuis le début du mois de février, les nouveaux usages d’un espace public de cœur de ville en prenant comme exemple la place Antonin Poncet. Forte de sa beauté, de son charme et de son emplacement magique, cette place, emblématique de la Ville de Lyon, doit susciter de nouveau le respect citoyen et se forger une nouvelle identité qui permettra un nouveau partage de l’espace public.
RDV le 1er juin de 10h à midi pour une restitution complète du travail mené par les étudiants.

Pour participer à cette réunion, il vous suffit de nous adresser un email à : info@placeAntoninPoncet.fr

Détour par le musée Paul-Dini de Villefranche-sur-Saône

Lors de la construction de l’Hôtel des Postes, Louis Bouquet, artiste pluridisciplinaire, est sollicité par l’architecte Michel Roux-Spitz pour réaliser le décor monumental du hall public.
Le musée Paul-Dini de Villefranche-sur-Saône abrite la maquette en triptyque et quelques peintures préparatoires. Saluons le travail de cet artiste dont les maquettes préparatoires sont traités comme des décors de théâtre.
Cette fresque monumentale fera l’objet d’une description détaillée dans le numéro 3 de la Collection place Antonin Poncet édité par notre association à l’automne prochain.
En attendant, un détour par le musée Paul-Dini s’impose…

Musée Paul-Dini — Détail maquette de la fresque de de l’Hôtel des Postes de Lyon
par Louis Bouquet (1885-1952)

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Citoyens du patrimoine

Après le succès de la première édition du Prix, décerné le 16 mars 2017 lors des Rendez-Vous du patrimoine, la Ville de Lyon a lancé un nouvel appel à candidature pour l’édition 2018. Associations, conseils de quartier, fondations, entreprises ou particuliers amoureux du patrimoine lyonnais ont pu concourir et mettre ainsi en valeur leurs initiatives.

Notre association a présenté la publication de son recueil relatant l’histoire de l’Hôpital de la Charité et a eu la chance d’être sélectionnée parmi 16 dossiers retenus.
2018-03/Citoyens%20du%20patrimoine.pdf

Le prix a été décerné, la semaine dernière, à la restauration de la crypte des mosaïques du site de l’ancien hôpital de l’Antiquaille porté par l’ECCLY. Bravo !
http://le-tout-lyon.fr/lyon-les-prix-citoyen-du-patrimoine-9069.html

Bienvenue à Jana Revedin !

La dizaine d’étudiants en Master 1, pilotée par Jana Revedin, professeur invitée à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon, étudie donc actuellement les nouveaux usages d’un espace public de cœur de ville en prenant comme exemple la place Antonin Poncet.

Notre association est honorée de travailler avec Jana.

Née en 1965 à Constance, Allemagne, Jana est architecte diplômée du Politecnico de Milan et docteur en architecture de l’université IUAV de Venise habilitée à la direction de recherche. Professeur à l’École Spéciale d’Architecture de Paris et déléguée de l’UNESCO à la Commission d’éducation et de recherche de l’Union Internationale des Architectes, elle a enseigné à l’université IUAV de Venise et dans les universités Umea et Karlskrona en Suède.

De 2005 à 2012, elle a dirigé le concours étudiant européen d’architecture durable gau:di. En 2006, elle a créé le Global Award for Sustainable Architecture donnant vie à un collectif d’échange et d´expérimentation scientifique et professionnelle mondiale.

Sa théorie de « conception radicante » propose la transformation collective de la ville contemporaine à partir d’une morphologie « en œuvre ouverte », en intervenant selon des processus participatifs.

Elle est chevalière des arts et des lettres (2014).

Depuis 2006, Jana encadre de nombreux mémoires et thèses de doctorat menés par des étudiants de tous les continents, déclinés en trois domaines :

1. Pour le droit à la ville : civilité, convivialité et démocratie urbaine par le biais du développement et de l’émancipation civiques ;
2. Pour une ville ouverte et un bien commun : problèmes de droit à la ville des genres et des minorités, rapports entre l’émancipation des habitants et l’accès à l’énergie, aux mobilités et aux innovations structurelles et matérielles ;
3. Pour la qualité du lieu : prise en considération de la mémoire collective, des ressources matérielles, sensorielles et humaines, aspirations des habitants à la protection, au confort et à l’habitabilité.

Retrouvez davantage d’informations sur Jana Revedin en consultant son site :

www.revedin.com

Nouveaux usages, nouveau partage…



En ce début d’année, notre association a le plaisir d’annoncer un partenariat avec l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon et le Groupe La Poste.
Une dizaine d’étudiants en Master 1 étudieront les nouveaux usages d’un espace public de cœur de ville en prenant comme exemple la place Antonin Poncet.

Cette étude sera menée de février à la mi-juin. Elle comprendra une phase d’observation et d’entretiens des acteurs publics et privés concernés, une phase de réflexion et une phase de restitution des pistes d’adaptation identifiées. L’étude s’appuiera sur les composantes forgeant l’identité de la place, notamment son histoire, ses caractéristiques urbaines (disposition, perspectives dans la ville…), ses atouts architecturaux, ses ambiances singulières, sa capacité à accueillir des évènements artistiques.
Rendez-vous donc fin juin pour connaître les résultats de cette étude !

Plus de 40 mètres de haut

Source : Le clocher de la Charité place Antonin Poncet – Ville de Lyon – 14/01/1991
Le clocher de l’église Notre-Dame de la Charité, que nous connaissons aujourd’hui, remplaça un « clocheton » démoli en 1647 pour cause d’instabilité. Ce clocher, situé sur le collatéral nord, réalisé en 1666 par le maître-maçon Jacques Abraham dit « La Liberté », est une tour de plan carré avec chaîne d’angle en bossage. Il est surmonté d’une haute lanterne de deux étages de forme octogonale et d’un dôme à huit pans en tuiles-écailles vernissées noires. Le dôme est lui-même surmonté d’un lanternon et d’une croix en cuivre réalisée par Alexandre Colbenschlag maître chaudronnier.