Un petit temple de la BD au cœur de la place Antonin Poncet…

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Depuis 1990, Expérience est installée au 5 de la place.

Expérience, c’est une boutique spécialisée dans les bandes dessinées proposant événements, rencontres avec les auteurs et dédicaces. Sans oublier les affiches, les sérigraphies, les lithographies, les statuettes, les sculptures… Le tout dans 140m2 de caves voutées…

Merci à Jean-Louis et Nicolas qui soutiennent notre association !

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Retrouvez le site internet d’Expérience ici >>.

Connaissez-vous l’histoire du clocher de la Charité ?



L’hôpital de la Charité fut créé en 1633 et agrandi au XVIII° siècle dans le but d’aider la population la plus pauvre de la ville de Lyon. Le clocher n’a été construit qu’en 1666.


En 1804, le Conseil de l’hôpital décidait de faire installer un tour d’abandon dans l’épaisseur du mur de clôture qui longe la rue de la Charité pour permettre aux mères en détresse d’y abandonner leurs bébés.


Cet appareil se compose d’un cylindre en bois, convexe d’un côté, concave de l’autre, qui tourne sur lui-même avec une grande facilité. Celui des deux côtés qui est convexe fait face à la rue, l’autre s’ouvre dans l’intérieur d’un local. Au plus léger effort, le cylindre vient présenter au dehors son côté vide, reçoit l’enfant qu’on y place et l’apporte doucement dans l’intérieur de l’hospice en achevant son évolution.




Ce tour fut construit pour répondre au nombre croissant d’infanticides : il était isolé de toute ouverture qui aurait pu faire craindre d’être épié ou surpris. La personne qui venait d’abandonner un enfant avertissait l’employé de garde par une petite sonnette et se retirait en toute sécurité. Ainsi, en principe – car des abus ne tardèrent pas à se produire -, l’abandonné passait des mains de sa mère dans celles de la sœur qui veillait à la crèche. Il n’en résultait pour le petit être aucun dommage, et la mère pouvait s’en aller sans crainte, sinon sans remords.


Ce système fut abandonné en 1858.




L’hôpital est désaffecté en 1933 (date de création de l’hôpital Édouard Herriot) et détruit en 1934 à l’exception du clocher. L’apothicairerie classée aux Monuments Historiques, démontée, rejoint les collections du musée des Hospices Civils de Lyon à l’Hôtel-Dieu en 1935.




La Place Antonin Poncet (où se dresse le clocher) date de la disparition de l’hôpital de la Charité en 1934. Elle fut ensuite aménagée par l’architecte-paysagiste Michel Bourne et inaugurée sous sa forme actuelle le 3 juin 1993.
La poste centrale réalisée par l’architecte Michel Roux-Spitz, ouvrit en 1938.








Merci à François Sapy, directeur de la publication de Tribune de Lyon !

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Depuis la création de l’association, les Amis de la place Antonin Poncet comptent sur le soutien de François Sapy. Il est vrai que Tribune de Lyon a déménagé sur la place depuis maintenant plus d’un an et tout naturellement François est devenu un grand ami…

Tribune de Lyon est le seul hebdomadaire généraliste de Lyon. D’un format A4, chaque numéro totalise au minimum 64 pages et compte toujours quatre grandes parties : actualité, culture, économie et magazine. On y trouve une mine d’informations !

La société Rosebud SARL édite Tribune de Lyon depuis 2006 ainsi que le mensuel Exit consacré aux loisirs, à la culture, et aux sorties dans la région lyonnaise, un trimestriel dédié aux tendances et à la consommation, Lyon Attitudes, ainsi qu’un magazine dédié aux jeunes parents, Bébézine.

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Retrouvez le site internet de la Tribune de Lyon ici >> .

Que serait la place Antonin Poncet sans la pierre de Villebois ?

Les immeubles construits au nord de la place présentent tous des soubassements en pierre de Villebois et marquent ainsi la physionomie de la place.

Cette pierre est un calcaire fin, assez compact, d’excellente qualité et de différentes nuances de gris. La pierre de Villebois a été massivement utilisée dans les constructions – en particulier religieuses – dans la grande région lyonnaise jusque vers les années 1960, date de la fin de l’exploitation des carrières de Villebois dans l’Ain.

Sur la place, la pierre de Villebois se retrouve aussi à l’intérieur des immeubles notamment comme matériau de construction des escaliers.

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Pour en savoir plus sur la pierre de Villebois, lisez l’article du Progrès ici >>.